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Investissement: les entreprises sud-coréennes intéressées par le marché algérien

Des entreprises sud-coréennes, activant dans plusieurs domaines, sont intéressées par l’investissement en Algérie, encouragées par des politiques favorables, une diplomatie économique dynamique et des textes législatifs rendant “attractif” l’investissement industriel, a indiqué l’ambassadeur de Corée du Sud, You Ki Jun.

Cet intérêt des entreprises coréennes, notamment du secteur mécanique mais aussi d’autres secteurs, est notamment encouragé par “les politiques favorables” entreprises par les hautes autorités algériennes en termes d’industrie manufacturière notamment, a estimé le diplomate sud-coréen lors d’une rencontre organisée dimanche soir avec la presse nationale.

Estimant que la nouvelle loi sur l’investissement présente “un réel attrait” pour les opérateurs sud-coréens, il a salué sa mise en œuvre marquée entre autres par “une diplomatie proactive” offrant ainsi un potentiel à exploiter pour les opérateurs de son pays à travers l’investissement et le renforcement de la coopération économique entre les deux pays.

Par ailleurs, lors de cette rencontre, il a été procédé à la présentation des diverses agences sud coréennes de coopération internationale.

Dans ce cadre, le représentant de l’Agence coréenne de la coopération internationale (KOICA) a évoqué les projets réalisés en collaboration avec des institutions algériennes, citant le transfert de la technologie de production de semence de pommes de terre (wilaya de Tiaret) et la technologie d’élevage de crevette (Ouargla) en plus de la formation de cadres algériens en Corée du Sud.

De plus, la KOICA a également lancé un projet de coopération avec les douanes algériennes en 2023 dans le cadre de la numérisation du secteur douanier, avec l’installation notamment du guichet unique.

Lors de cette rencontre, il a été également procédé à la présentation de l’Institut coréen de l’industrie et des technologies environnementales (KEITI), dont le représentant a fait savoir qu’un nouveau projet a été lancé en collaboration avec l’Agence nationale des déchets (AND) visant la diminution des émissions des gaz à effet de serre à travers la capture et la combustion de gaz méthane émis par les centres d’enfouissement des déchets.

L’institut a également réalisé d’autres projets de coopération avec l’AND, notamment le projet d’amélioration de la gestion des déchets au port d’El Djamila (Alger) et un atelier de formation des fonctionnaires des centres d’enfouissement des déchets.

La KOTRA, autre agence de coopération internationale sud-coréenne a aussi été présentée lors de cette rencontre. Il s’agit d’une organisation gouvernementale chargée de la promotion du commerce extérieur et de l’investissement sud-coréens.

Elle fait office de lien entre les entreprises sud-coréennes et les entreprises algériennes, permettant notamment aux entreprises du pays de fournir des pièces automobiles à leurs collaborateurs algériens, mais aussi des équipements médicaux et des intrants pour l’industrie plastique ainsi que d’autres matières premières.

En outre, il a été procédé à la présentation de l’agence sud-coréenne de partenariat pour l’innovation dans l’agriculture (KOPIA).

Cette agence a été impliquée dans plusieurs projets de transfert de technologie dans le secteur agricole en Algérie, notamment dans la filière du blé, de l’orge, des patates douces et des fraises, et ce, dans le cadre de l’amélioration de la productivité.

APS 28/11/2023

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Investissement: le président de la République ordonne davantage de facilitations dans l’octroi du foncier industriel

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a ordonné lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidé dimanche d’introduire davantage de facilitations en matière d’octroi du foncier industriel destiné à la réalisation des projets d’investissement, selon un communiqué du Conseil des ministres.

Après avoir suivi un exposé sur les conditions et modalités d’octroi du foncier industriel destiné à la réalisation de projets d’investissement, le Président Tebboune “a instruit le Gouvernement d’introduire d’avantages de facilitations dans le système de fonctionnement de l’agence spécialisée dans l’octroi de ce type de foncier, loin de toutes les complications administratives et bureaucratiques, l’objectif étant de lutter contre la corruption et de faciliter les missions des opérateurs économiques”, lit-on dans le communiqué.

Il a également ordonné d’introduire parmi les missions de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, la proposition d’assiettes foncières relevant aussi bien du secteur privé que du secteur public, leur préservation et leur gestion dans le cadre d’une vision véritablement économique à même d’accélérer l’investissement”, selon la même source.

APS 27-11-2023

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Communiqué du Conseil des Ministres

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé, dimanche, une réunion du Conseil des ministres consacrée au projet de loi régissant les activités minières, et à des exposés relatifs à plusieurs secteurs économiques, indique un communiqué du Conseil des ministres, dont voici la traduction APS:

“M. Abdelmadjid Tebboune, président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, a présidé ce jour, une réunion du Conseil des ministres consacrée au projet de loi régissant les activités minières, et à des exposés relatifs à l’ouverture du capital de deux banques publiques, aux conditions et modalités d’octroi du foncier industriel destiné à la réalisation de projets d’investissement, et à l’évaluation de l’opération d’indemnisation des marins-pêcheurs.

Après l’ouverture de la réunion du Conseil des ministres par Monsieur le président de la République et la présentation d’un exposé par Monsieur le Premier ministre sur l’activité du Gouvernement au cours de ces deux dernières semaines, Monsieur le Président a donné les instructions, orientations et consignes suivantes :

Concernant le projet de loi régissant les activités minières :

Monsieur le Président a affirmé que les mines figuraient parmi les secteurs stratégiques de l’Algérie, enjoignant au Gouvernement de surseoir à l’approbation du projet de loi afin de l’enrichir davantage et associer les spécialistes et experts en prévision de l’ouverture de cette activité à l’opérateur algérien, d’autant que le pays connait une dynamique dans le nouveau tissu industriel et est en mesure d’exploiter cette richesse et d’augmenter sa rentabilité dans le cadre du processus du développement national.

 Concernant l’exposé relatif à l’ouverture du capital de deux banques publiques :

– Monsieur le président de la République a mis l’accent sur l’impératif de prendre en ligne de compte lors de l’opération d’ouverture du capital des deux banques publiques, à savoir le Crédit populaire algérien (CPA) et la Banque de développement local (BDL), les méthodes de gestion modernes, d’autant que l’opération vise à associer le secteur privé dans la gestion de ces importants établissements financiers, la prise de la décision économique, et la création d’un climat concurrentiel avantageux pour nos concitoyens parmi les clients des banques.

– L’ouverture du capital des deux banques doit stimuler l’investissement et le marché de l’emploi, ces deux établissements devant s’ériger en modèles pour les institutions financières en matière de prestations de qualité supérieure et d’efficacité.

– Monsieur le Président a mis l’accent sur l’impératif de placer la réforme du système bancaire dans le cadre d’une nouvelle approche globale et intégrée captant les fonds circulant en dehors du circuit bancaire, afin de faire de l’année 2024 l’année de la réforme bancaire profonde.

Concernant les conditions et modalités d’octroi du foncier industriel destiné à la réalisation de projets d’investissement :

 – Monsieur le président de la République a instruit le Gouvernement d’introduire d’avantages de facilitations dans le système de fonctionnement de l’agence spécialisée dans l’octroi de ce type de foncier, loin de toutes les complications administratives et bureaucratiques, l’objectif étant de lutter contre la corruption et de faciliter les missions des opérateurs économiques.

– Introduire parmi les missions de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, la proposition d’assiettes foncières relevant aussi bien du secteur privé que du secteur public, leur préservation et leur gestion dans le cadre d’une vision véritablement économique à même d’accélérer l’investissement.

 Concernant l’évaluation de l’opération d’indemnisation des marins-pêcheurs sinistrés suite aux intempéries survenus dans la wilaya de Tipaza :

– Monsieur le président de la République a affirmé que l’Etat n’abandonnera pas ses enfants dont les biens ont été détruits dans des circonstances de force majeure engendrées par des catastrophes naturelles, et que la dimension de solidarité de l’Etat demeurait un principe constant.

– Après avoir évoqué le règlement de ce dossier, Monsieur le Président a ordonné de trouver les mécanismes juridiques nécessaires pour garantir la prise en charge de ces cas à l’avenir, notamment à travers les compagnies d’assurance et les instances chargées de superviser ces activités artisanales.

Au terme de la réunion, le Conseil des ministres a approuvé des décrets portant nominations et fins de fonction dans des fonctions et des postes supérieurs de l’Etat”.

APS 27-11-2023

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Activités minières: le président de la République enjoint d’enrichir davantage le projet de loi

Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a enjoint au Gouvernement, lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée dimanche, de surseoir à l’approbation du projet de loi régissant les activités minières afin de l’enrichir davantage et associer les spécialistes et experts, indique un communiqué du Conseil des ministres.

Concernant le projet de loi régissant les activités minières, “Monsieur le Président a affirmé que les mines figuraient parmi les secteurs stratégiques de l’Algérie, enjoignant au Gouvernement de surseoir à l’approbation du projet de loi afin de l’enrichir davantage”, selon le communiqué.

Le président de la République a ordonné d’associer les spécialistes et experts en prévision de l’ouverture de cette activité minière à l’opérateur algérien, d’autant que le pays connait une dynamique dans le nouveau tissu industriel et est en mesure d’exploiter cette richesse et d’augmenter sa rentabilité dans le cadre du processus du développement national, ajoute la même source.

APS 27-11-2023

APS-21-11-2023

Les décisions du président de la République en faveur de l’investissement saluées

Des économistes ont salué les décisions prises par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors de sa récente rencontre avec les opérateurs économiques, dont le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME), l’ouverture du secteur bancaire à l’investissement privé et l’ouverture du capital de certaines banques publiques, estimant que ces mesures imprimeront une nouvelle dynamique au système bancaire.

Ces experts ont salué, dans des déclarations à l’APS, la volonté affichée par le président de la République, lors de cette rencontre, ayant réuni des chefs d’entreprises et des investisseurs de toutes les wilayas du pays, de soutenir les efforts visant à lever les obstacles bureaucratiques auxquels se heurtent les investisseurs et les porteurs de projets depuis longtemps, affirmant que la nouvelle loi sur le foncier économique, entrée en vigueur récemment, prévoyait de nouveaux mécanismes garantissant la transparence et l’efficacité dans l’attribution du foncier.

A ce propos, le professeur d’économie Ishak Kherchi a indiqué que les PME constituaient la base de la diversification économique en vue de s’affranchir de la dépendance aux hydrocarbures, ajoutant que l’économie nationale avait besoin d’un tissu plus dense de ces entreprises pour créer une dynamique plus importante en matière d’emploi et contribuer ainsi à augmenter le PIB du pays.

Soulignant, par ailleurs, le rôle du Fonds algérien des start-up (ASF), M. Kherchi a appelé les organisations patronales, en particulier le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), à accompagner ce type d’entreprises, qui bénéficient de grandes capacités de croissance.

Répondant à une question sur la décision du président de la République portant ouverture du secteur bancaire à l’investissement privé, l’économiste a affirmé qu’il s’agissait d’une “décision importante”, appelant, toutefois, à “plafonner le financement public des projets privés, les fonds publics devant être avant tout orientés vers les investissements publics, les grandes infrastructures et les logements”.

Selon lui, le secteur privé en Algérie doit pouvoir participer au financement des projets et contribuer au capital de certaines banques publiques, afin de “faire circuler une partie des fonds thésaurisés et jouer un rôle dans la nouvelle dynamique économique que connaît l’Algérie”.

A son tour, l’économiste Kamel Kheffache a estimé que la décision prévoyant l’ouverture d’une partie du capital de deux ou trois banques publiques, début 2024, à hauteur de 30%, “contribuera à la dynamisation des banques du secteur public et à l’amélioration de leur gestion et de leur gouvernance”.

La mesure fixant un délai maximum de mise en œuvre des décisions de l’Etat saluée

 L’économiste a salué, à cette occasion, la décision du président de la République relative à l’ouverture de l’investissement dans le secteur bancaire au secteur privé national, en ce qu’elle permettra, a-t-il dit, de consolider le système bancaire, tout en donnant un nouvel élan au financement de l’activité économique.

L’expert a aussi salué les instructions données par le Président Tebboune pour poursuivre les efforts visant à lever tous les obstacles rencontrés par les investisseurs et les industriels, mettant en exergue les récentes mesures ayant permis de lever le gel sur plus de 900 projets à travers le pays, via le Médiateur de la République, permettant la création de 22.000 emplois.

Insistant sur l’importance du suivi sur le terrain en la matière, M. Kheffache a vanté la décision du président de la République relative à l’impérative “mise en œuvre des décisions et mesures prises par l’Etat dans un délai maximum de 30 jours”.

En ce qui concerne l’investissement, l’économiste a affirmé que la promulgation de la nouvelle loi sur le foncier, qui fait partie des réformes structurelles opérées dans le domaine économique, permettra aux opérateurs d’accéder aisément au foncier, ce qui boostera l’activité des petites entreprises, l’emploi et la création de richesses hors hydrocarbures, notamment dans les secteurs de l’industrie et des mines.

Pour sa part, Omar Haoun, professeur d’économie, a affirmé, dans ce sens, que la loi sur le foncier “vient mettre fin à l’anarchie qui régnait ces dernières années”.

Ce texte consacre de nouveaux mécanismes en matière d’octroi de foncier économique à travers la numérisation de l’opération via une plateforme spéciale relevant de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), a-t-il expliqué, se félicitant des instructions données par le président de la République aux institutions de l’Etat, notamment le Premier ministère et les différents ministères, pour garder leurs portes ouvertes afin de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les investisseurs.

APS 21-11-2023

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158 projets d’investissement inscrits via la plateforme numérique de l’investisseur

ALGER – Cent-cinquante-huit (158) projets d’investissement ont été inscrits via la plateforme numérique de l’investisseur durant la période allant du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023, a fait savoir mardi à Alger le directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache.

Dans une déclaration à la presse en marge d’un atelier sur « les mécanismes de renforcement et de facilitation des procédures de demande de documents et d’autorisations nécessaires à la réalisation des projets d’investissement à travers la plateforme numérique de l’investisseur », organisé par l’AAPI, M. Rekkache a indiqué que cette plateforme avait accueilli 158 projets d’investissement jusqu’au 31 mars dernier, ajoutant qu’il « y a plus de 500 autres projets à l’étude au niveau de la même plateforme ».

Dans ce cadre, il a précisé qu’un travail est en cours pour réactiver l’interopérabilité des systèmes d’information, ajoutant qu’il ne suffit pas d’inscrire le projet via la plateforme numérique, l’investisseur doit obtenir les autorisations et les autres documents liés à la réalisation de son projet d’investissement.

Il a également appelé à la nécessaire conjugaison des efforts pour la réussite du processus de numérisation des services en vue de faciliter les démarches d’investissement et l’accès à l’information et aux données, soulignant  que la plateforme numérique de l’investisseur est un « outil essentiel » pour l’amélioration du climat des affaires et la relance de la locomotive de la transformation numérique, au vu de son caractère opérationnel.

Concernant les investissements étrangers, le même responsable a souligné que ces investissements passent par le Guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, faisant savoir que leur nombre était de 38 durant la période allant du 1er novembre au 31 mars. Ces projets, explique-t-il, concernent différents secteurs, notamment l’industrie (60%).

Intervenant à cette occasion, la ministre de la Numérisation et des Statistiques, Meriem Benmouloud, a affirmé que la création de la plateforme numérique de l’investisseur et la mise en service du Guichet unique permettraient de « surmonter les obstacles liés à l’investissement et de réaliser un développement économique durable fondé sur la numérisation et la transparence ».

Elle a précisé que la création de cette plateforme et la mise en service  du guichet unique « font partie des étapes qui permettent d’aplanir les difficultés qui entravent le processus d’investissement et de réaliser ainsi un développement économique durable ». Pour que cette plateforme atteigne les objectifs tracés, la ministre a insisté sur l’échange de données entre les systèmes d’information, soulignant que son secteur œuvrait à créer un environnement propice à cette interopérabilité des systèmes.

Elle a expliqué, à cet égard, que son secteur était en phase d’actualisation du Référentiel national d’interopérabilité des systèmes d’information, en coordination avec tous les secteurs ministériels, rappelant que « l’Etat s’appuie sur cet outil stratégique pour promouvoir la croissance économique du pays ».

Elle a en outre relevé la nécessité de développer les systèmes d’information de tous les organismes concernés par le processus d’investissement, en général, et de développer la plateforme numérique de l’investisseur, en particulier, en veillant à associer les instances en charge du paiement électronique et de la signature électronique, qui sont deux mécanismes essentiels pour la matérialisation de l’économie numérique.

Pour sa part, le ministre de la Poste et Télécommunications, Karim Bibi-Triki, a précisé que la nouvelle loi sur l’investissement prévoyait des mesures qui simplifient l’investissement à travers une plus grande transparence, l’égalité des chances entre les investisseurs et des garanties pour renforcer la confiance des investisseurs.

Il a appelé à la nécessité d’une coordination entre les différents secteurs et instances pour relever le défi et offrir un mécanisme moderne qui permet à l’investisseur d’investir confortablement, de répondre aux aspirations des investisseurs et d’atteindre les objectifs économiques escomptés.

Pour le ministre, l’organisation de cet atelier « est l’occasion de voir ce qui a été réalisé dans cette plateforme numérique et d’échanger sur ce qu’il reste à faire en matière d’interopérabilité entre les différents secteurs et instances pour améliorer l’efficacité de cette plateforme ».

Lors de la rencontre, des explications ont été données sur le fonctionnement de la plateforme numérique de l’investisseur et le cadre légal et institutionnel relatif à l’octroi des permis de construire aux investisseurs.

APS, 04 Avril 2023

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La nouvelle loi sur l’investissement, véritable acquis pour un développement intégré et durable

BECHAR – La nouvelle loi sur l’investissement constitue un « véritable acquis » pour un développement intégré et durable, ont affirmé, samedi à Bechar, des intervenants à une journée d’information, organisée à l’initiative du Forum des investisseurs algériens (FDIA).

Les dispositions de cette loi, en plus qu’elles traduisent une « véritable volonté » pour la mise en place d’un climat d’affaires incitant les porteurs de projets nationaux et étrangers, viennent aussi pour « concrétiser un développement intégré et durable dans les wilayas du sud notamment », ont-ils souligné.

Le président du FDIA, Mohamed Nadir Hazaimia, a, à cette occasion, indiqué que cette nouvelle loi sur l’investissement a donné lieu à la promulgation d’un cadre juridique permettant aux investisseurs nationaux et étrangers de bénéficier de garanties pour leurs investissements dans le Sud du pays, ce qui va se traduire « certainement par une dynamique de développement socio-économique dans cette région ».

Et d’ajouter : « la nouvelle loi sur l’investissement découle d’une volonté sincère du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour asseoir un développement local et national à travers l’entrepreneuriat et l’investissement, créateurs de richesses et d’emplois, et susceptibles de promouvoir les différentes potentialités agricoles, touristiques, minières et industrielles dans le sud du pays ».

De son côté, Youcef Ghazi, président du conseil des affaires algéro-mauritanien, a indiqué que la nouvelle loi encourageait l’investissement dans le sud du pays. « Nous incitons et encourageons les opérateurs tant publics que privés à investir dans le Sud, qui constitue aussi une porte d’entrée vers les pays du sahel et ce, à travers les postes frontaliers de Bordj-Badji Mokhtar et Timiaouine pour le Mali et celui d’Ain-Guezzam pour le Niger et de la Mauritanie à partir de celui de Tindouf », a-t-il poursuivi.

Au cours de cette rencontre, M Ghazi a fait savoir que les échanges commerciaux entre l’Algérie et la Mauritanie à partir du poste frontalier « Mustapha Ben Boulaid » de Tindouf ont permis la réalisation d’exportations de produits algériens vers ce pays, d’une valeur de 50 millions de DA en 2019 et d’un (1) milliard de DA en 2020. « Ceci démontre la qualité des produits nationaux et l’intérêt pour les investisseurs nationaux à conquérir les marches des pays du Sahel et, au delà, les autres pays plus vers le sud du Continent ».

Intervenant à cette occasion, le chef de l’exécutif local, Mohamed Saïd Ben Kamou, a affirmé que la wilaya était disposée à réunir toutes les conditions nécessaires pour l’encouragement et la promotion des investissements dans la région.

Pour le responsable régional du Sud-ouest du FDIA, Houari Boumediene Bih, le FDIA se veut être une locomotive des investissements nationaux et étrangers dans le sud du pays, qui recèle d’importantes ressources agricoles, touristiques, minières et industrielles, qui doivent être exploitées de la meilleure manière pour opérer un véritable décollage du développement socio-économique dans cette région du pays.

Placée sous le slogan « Le Sud, une station d’investissement vers l’Afrique », la rencontre s’est déroulée en présence d’investisseurs, de représentants d’organismes nationaux et locaux ainsi que des présidents des onze Assemblées populaires communales (APC) de Bechar.

APS 04-02-2023

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Plateforme numérique de l’investisseur: « important engouement » de la part des porteurs de projets

ALGER- La plateforme numérique de l’investisseur, lancée il y a près de deux mois, connait un « important engouement » de la part des opérateurs économiques, qui se sont identifiés et ont inscrit leurs projets, a indiqué mercredi à Alger un cadre de l’Agence algérienne de la promotion de l’investissement (AAPI).

Cette plateforme, lancée le 20 octobre dernier par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a déjà enregistré, il y a une semaine, quelques 233 projets à travers le pays, a rappelé Ahmed Berrichi, directeur du guichet unique, des grands projets et des investissements étrangers à l’AAPI, lors d’un panel sur le nouveau code de l’investissement organisé en marge de la 30 édition de la Foire de la production algérienne qui se tient au Palais des expositions (Safex).

Il a fait savoir que l’engouement des opérateurs économiques à inscrire leurs projets sur cette plateforme est « grandissant », ajoutant que d’ici la fin de l’année, le nombre de projets va certainement évoluer, puisque beaucoup d’investisseurs avaient déjà créé des comptes sur la plateforme, donc, appelés à inscrire leurs projets « très bientôt ».

Et de préciser : « ces investissements, entrant dans la catégorie +Grands projets+, relèvent notamment de la sidérurgie, l’agroalimentaire et l’industrie chimique, tandis qu’au niveau des guichets locaux, pratiquement, tous les secteurs sont concernés ».

Lors de ce panel, qui a réuni des représentants des autorités compétentes et des experts en investissement, les participants ont mis en relief les facilités, les avantages et les opportunités contenues dans la nouvelle loi sur l’investissement au profit des porteurs de projets.

Selon M. Berrichi, ce nouveau texte de loi est venu rendre l’acte d’investir très facile, installer une stabilité dans l’environnement des affaires et mettre un terme aux obstacles réglementaires à l’origine des blocages qu’a connus l’économie nationale.

De son coté, la directrice générale de la promotion de l’investissement, auprès du ministère de l’Industrie, Djouher Hadi, a souligné que le code de l’investissement repose sur un cadre stratégique de développement économique, ajoutant que ce cadre stratégique se veut « résiliant, inclusif et solidaire » pour instaurer un écosystème « attractif ».

Elle a souligné que grâce à cette loi, l’Algérie est « devenue un pays attractif » sur le plan économique, tout en insistant sur la nécessité, pour tous les intervenants, de redoubler d’efforts pour booster davantage cette attractivité.

Intervenant à l’occasion, le PDG d’un cabinet d’études et de conseil, Rafik Boussa, a pour sa part, salué « une évolution très positive dans l’environnement des affaires dans le pays » à travers la nouvelle loi sur l’investissement.

APS