AGRICULTURE-V2

Secteur de l’Agriculture

Présentation du Secteur

Le secteur de l’agriculture en Algérie est un secteur clé et il est un pilier majeur de l’économie nationale vue sa contribution à l’emploi et au PIB nationaux.

Il occupe une population de 2,6 millions comme main-d’œuvre agricole qui représente plus de 74% des actifs du monde rural et 24% de la main d’œuvre nationale. En outre, il permet de garantir la sécurité alimentaire du pays en couvrant plus de 74% des besoins nationaux en produits agricoles.

Atouts du secteur de l’Agriculture

Une riche diversité des territoires

L’Algérie occupe un espace géographique de 238 174 100 ha caractérisé par sa diversité naturelle qui se traduit par une variation des faciès selon un gradient Nord – Sud et détermine trois grands ensembles naturels séparés par deux chaînes montagneuses importantes, l’Atlas Tellien au Nord et l’Atlas Saharien au Sud.

Une multitude d’étages bioclimatiques

L’Algérie est caractérisée par un climat de type méditerranéen formé de cinq (05) étages bioclimatiques répartis sur la base des seuils thermiques de la température du mois le plus froid : saharien, aride, semi-aride, subhumide et humide.

Une diversité des produits agricoles

La riche diversité des territoires ainsi que la multitude des étages bioclimatiques ont permis aux agriculteurs algériens de mettre à la disposition du consommateur une liste élargie de produits agricoles durant toutes les périodes de l’année.

Un appareil institutionnel de recherche et d’accompagnement

Le secteur de l’agriculteur en Algérie dispose d’un appareil institutionnel, au nombre de 14 (instituts de recherche et d’accompagnement, centres et bureaux d’études), qui a contribué et qui continue à contribuer au développement des différentes filières agricoles.

Avantages et mesures d’incitation

Accès au foncier agricole
  • Surface agricole totale : 48,1 millions hectares
  • Surface agricole utile : 8,6 millions hectares dont 1,47 million hectares en irriguer.
  • Parcours posturales : 32,7 millions hectares
  • Forêt : 4,1 Millions hectares.

Dans le cadre des efforts visant l’extension de la superficie agricole, un arsenal juridique et institutionnel a été mis en place pour mettre à la disposition des investisseurs le foncier agricole nécessaire, leur permettant de concrétiser leurs projets d’investissement. A ce titre, pour la gestion du foncier agricole, le secteur de l’Agriculture s’appuie sur deux offices spécialisés à savoir :

  • L’ONTA : l’Office National des Terres Agricoles.
  • L’ODAS : l’Office de Développement de l’Agriculture industrielle en terres Sahariennes
Avantages fiscaux accordés dans le cadre de la loi sur l’investissement

Dans le cadre de la loi sur l’investissement n° 22-18, les investisseurs agricoles exerçants sous forme de société de droit algérien bénéficieront des avantages fiscaux pour une durée allant de 3 à 10 ans selon le régime d’avantage adopté.

  • Crédits bonifiés
    1. Crédit de campagne (R’FIG) : Offert par la Banque de l’Agriculture et de Développement Rural (BADR), destiné aux agriculteurs, éleveurs et les investisseurs exerçants dans le cadre du développement des filières et des productions nationales concourant à l’intensification, à la transformation, à la valorisation, à l’exportation et au stockage des produits agricoles.
    2. Crédit d’investissement (ETTAHADI) : c’est un crédit d’investissement bonifié, octroyé par la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural, dont la durée est déterminée selon l’étude de rentabilité du projet, à convenir avec le bénéficiaire.

 

  • Soutien
    1. Les subventions: Il s’agit des aides octroyées aux producteurs agricoles dans le cadre de l’acquisition d’intrants agricoles et des moyens de production.
    2. Les primes incitatives : Il s’agit des sommes d’argent octroyées aux producteurs et opérateurs en guise d’encouragement.

Vision du Gouvernement

La politique de développement du secteur agricole et rural est conçue à travers une démarche structurante et intégrée, basée sur une construction cohérente, avec les autres politiques sectorielles. Cette approche permettra le développement de l’agriculture en tant que vecteur de la diversification et de la croissance économique.

Le modèle de croissance économique adopté en matière d’agriculture qui répond à de nombreux défis, est fondé en priorité, sur la promotion de l’investissement agricole et agroalimentaire, en s’appuyant sur une mobilisation accrue des capitaux et de l’initiative privés, indispensables pour la relance de la sphère agricole et rurale.

À ce titre, les objectifs prioritaires que le gouvernement ambitionne d’atteindre à l’horizon 2024 sont :

  • La couverture des besoins alimentaires de base par l’accroissement de la production et de la productivité agricoles;
  • Le développement d’un nouveau modèle agricole et rural, porté par l’investissement privé et l’émergence d’une nouvelle génération de producteurs ;
  • L’amélioration de la compétitivité des produits agroalimentaires et forestiers et l’intégration des chaines de valeur à l’international ;
  • Le développement durable et équilibré des territoires ruraux, notamment dans les espaces de montagnes et du Sahara;
  • La modernisation de l’agriculture par l’intégration des produits de la connaissance et de la numérisation.

Opportunités d’investissement

Base productive à promouvoir
  • La mise en valeur des terres agricoles, notamment au Grand Sud ;
  • Le développement des filières stratégiques (Maïs, Tournesol, Colza, Soja, céréales, légumineuses alimentaires, …) ;
  • Le développement des fermes intégrées ;
  • L’encouragement du partenariat public-privé dans le cadre de fermes pilotes ;
  • Le développement de la mécanisation agricole ;
  • Le développement des systèmes d’irrigation et équipements économiseurs d’eau ;
  • Le développement de techniques de fertilisation pour optimiser l’utilisation des intrants dans les différentes filières agricoles ;
  • La création et développement de pépinières modernes ;
  • Le développement des cultures sous serres (serres multi chapelles) ;
  • Le développement des cultures fourragères (luzerne, hydroponie, …) ;
  • La valorisation de la production agricole dans les filières ovine, bovine et caprine, les viandes blanches, fruits et légumes ainsi que la filière lait ;
  • La valorisation des produits du terroir (dattes, huiles, raisins de table…) ;
  • Le développement des capacités de conservation et de stockage sous froid ;
  • Le développement d’ateliers de conditionnement et de transformation de la laine ;
  • Base logistique d’exportation des produits agricoles ;
  • La valorisation (abattage, transformation et conditionnement) des produits carnés (viandes rouges) ;
  • Le développement de l’élevage et engraissement ovin bovin ;
  • Le développement des unités de transformation des peaux et cuirs ;
  • Economie forestière et valorisation des produits forestiers ;
  • Agrotourisme et pescatourisme dans les lacs et zones humides.
Le secteur de l’industrie agroalimentaire
  • Création d’unités de transformation de fruits et légumes;
  • Création d’unités de transformation des oléagineuses (tournesol, colza, …);
  • Création d’unités de transformation de produits laitiers et dérivés;
  • Création d’unités de production d’engrais;
  • Fabrication de produits vétérinaires et phytosanitaires;
  • Développement de fabriques d’emballages pour les unités de tri et conditionnement des produits agricoles et agroalimentaires;
  • Le développement des capacités de conservation et de stockage sous froid;